Tendances gaz naturel

 

La courbe du prix PEG du gaz sur l’EEX de cette semaine est en dents de scie. Les écarts ne sont cependant pas très importants. On passe de 31,32 €/MWh (9 septembre), à  31,47 €/MWh (10 septembre), puis à 31,02 €/MWh (11 septembre), pour revenir à 31,32 €/MWh (12 septembre). La semaine débute avec une nouvelle légère baisse à 31,05 €/MWh pour le 15 septembre.

 

Des prix du gaz hivernaux attendus stables, mais des risques haussiers persistent

 

Les analystes anticipent un hiver relativement calme pour le marché gazier européen, avec des prix oscillant autour de 30/36 €/MWh, selon les conditions actuelles d’offre et de demande. Le TTF de novembre s’échangeait mercredi à 32,93 €/MWh, le contrat hiver à 33,72 €/MWh.

 

Cependant, plusieurs risques haussiers subsistent : ouragans aux États-Unis, épisodes de Dunkelflaute (baisse simultanée de l’éolien et du solaire) et tensions géopolitiques croissantes, notamment en Ukraine et au Moyen-Orient. Mais bien que le marché reste excédentaire à court terme, les perspectives à long terme demeurent orientées à la hausse. Le patron d’Eni, Claudio Descalzi, estime que le gaz restera indispensable, tandis qu’une vague de nouveaux projets américains de liquéfaction pourrait créer un excédent temporaire d'ici à 2 à 3 ans.

 

 

Tendances électricité

 

Le prix de l’électricité sur l’EEX continue sa baisse et passe maintenant en  dessous de la barre des 60 €/MWh. Le 9 septembre, le prix était à 60,21 €/MWh, il est à 58,88 €/MWh le 12 septembre. La baisse continue en ce lundi 15 septembre, à 58,46 €/MWh.

 

Macron nomme Sébastien Lecornu à Matignon en pleine crise énergétique

 

Emmanuel Macron a nommé le 9 septembre Sébastien Lecornu Premier ministre, après la démission de François Bayrou consécutive à un vote de défiance à l’Assemblée. Ancien ministre des Armées et ex-secrétaire d’État à la Transition énergétique, Lecornu avait déjà piloté des dossiers sensibles comme la fermeture de Fessenheim et l’ouverture de Flamanville.

 

Sa mission : bâtir un consensus autour d’un budget marqué par un plan de coupes de 44 milliards d’euros, tout en réaffirmant les ambitions énergétiques françaises. Mais l’instabilité politique retarde la stratégie climat et énergie, indispensable pour lancer les appels d’offres renouvelables et encadrer juridiquement le programme nucléaire des 14 nouveaux réacteurs. Or, sans feuille de route claire, la France risque de compromettre ses objectifs.

 

 

À lire cette semaine : Évolution des Tarifs Réglementés de Vente d’Électricité en août 2025