Les voitures électriques prennent la route à toute vitesse et 2025 s’annonce comme une année charnière ! En France, près d’un quart des voitures neuves vendues seront électriques avant la fin de l’année, selon les prévisions. Bref, ce n’est plus une niche, c’est un vrai virage ! D’ailleurs, l’arrivée de modèles plus accessibles comme la nouvelle Renault 5 ou la Citroën ë-C3 rend le passage à l’électrique plus tentant que jamais. Avec de nouvelles bornes de recharge qui poussent partout et des normes environnementales plus strictes, tout s’aligne pour faciliter le changement. Saviez-vous qu’à ce jour, le parc dépasse déjà le million de véhicules électriques et hybrides rechargeables ? Découvrons ensemble les chiffres clés de ces dernières années, et le point à ce jour, sur le parc électrique en France en 2025.

 

10 ans d’évolution dans le parc automobile électrique en France

 

Il s’en est passé, des choses, depuis les tout débuts de l’électrique en France ! Même si les ventes récentes connaissent quelques soubresauts, le chemin parcouru en dix ans est impressionnant.

 

Véhicules électriques : des ventes en dents de scie… mais une tendance solide

 

En 2024, un peu plus de 404 000 voitures électriques neuves ont été vendues en France, toutes énergies confondues (100 % électrique et hybride). Certes, c’est 6 % de moins qu’en 2023, malgré un regain d’intérêt en fin d’année. Toutefois, les chiffres restent impressionnants. Trois constructeurs sortent du lot : Renault, Peugeot et Tesla, qui concentrent à eux seuls plus d’un tiers des immatriculations !

 

À côté du neuf, le marché de l’occasion explose aussi. Près de 295 000 véhicules électrifiés y ont trouvé preneur en 2024. Cela représente une légère hausse globale de 3 %, malgré un ralentissement en décembre. Et dès janvier 2025, le marché reprend des couleurs avec une progression de 8 %, soit près de 458 000 transactions. 

 

Bon à savoir : ce sont surtout les modèles Crit’Air 1, à motorisation essence récente, qui tirent la dynamique (+18 %). 

 

De son côté, la part des voitures 100 % électriques dans les nouvelles immatriculations grimpe doucement, atteignant 17 % en 2024. Il reste à noter que sur le parc total, leur présence reste encore modeste, avec seulement 2,8 % de part.

 

Une autonomie qui a doublé en une décennie

 

Autre évolution marquante : l’autonomie ! En 2013, les voitures électriques dépassaient rarement les 200 km. Un argument qui freinait largement les ventes, les conducteurs ne souhaitant pas être tributaires de la faible autonomie de leur voiture électrique. Oui, mais ça, c’était avant, car en 2024, on parle en moyenne de 404 km !

 

Le parc global a quant à lui fait un bond gigantesque. Alors que l’on comptait à peine 102 véhicules électriques en 2010, on en dénombrait plus de 1 million en 2024. De quoi mesurer le chemin parcouru, même si les moteurs thermiques dominent encore très largement, avec plus de 90 % des véhicules en circulation.

 

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1,3 million de voitures électriques en circulation

 

Fin 2024, la France franchissait un cap symbolique : 1,3 million de véhicules 100 % électriques immatriculés, soit environ 2 à 3 % du parc total. Et en élargissant aux hybrides rechargeables, ce sont 2 millions de véhicules électrifiés qui circulent désormais sur le territoire.

 

Premier trimestre 2025 : des chiffres en baisse inquiétants ?

 

Si on regarde les derniers chiffres bruts, cela peut sembler inquiétant : -6 % d’immatriculations de véhicules électriques au premier semestre 2025 par rapport à l’année précédente, soit environ 10 000 voitures de moins. Mais attention à ne pas tirer de conclusions trop hâtives ! Le premier semestre 2024 avait en effet été marqué par un afflux massif de livraisons liées au leasing social (près de 50 000). Un coup de pouce exceptionnel qui gonfle artificiellement les comparaisons…

 

Résultat : en réalité, les ventes restent solides, et la part de marché de l’électrique progresse légèrement, passant de 17,4 % à 17,6 %. Une petite hausse certes, mais encourageante, surtout en l'absence de gros dispositifs d’aide au premier trimestre. 

 

À retenir : en parallèle, les hybrides continuent de profiter du recul progressif des motorisations thermiques classiques.

 

Les chiffres de 2025 : un moindre mal ou un bon signal ?

 

Certains y verront une alerte, d'autres un simple ajustement du marché. Mais si l’on regarde les tendances de fond, les chiffres du début 2025 sont loin d’être catastrophiques. Le marché reste dynamique, malgré un environnement moins soutenu par l’État.

 

Et surtout, il montre que les véhicules électriques peuvent séduire au-delà des aides massives. Avec une offre qui s’élargit, un réseau de recharge de plus en plus dense et des usages qui se simplifient, le cap des 2 millions de voitures électriques seules pourrait bien arriver plus vite qu’on ne le pense…

 

Points de recharge : +6,6%

 

Qui dit plus de voitures électriques, dit forcément plus de bornes de recharge ! Vous avez dû en voir pousser un peu partout… et c’est loin d’être fini. À la fin de l’année 2024, la France comptait exactement 154 694 points de recharge accessibles au public, avec une puissance moyenne d’environ 45 kW. Ces infrastructures publiques ne représentent que 6,6 % de l’ensemble du parc de points de recharge, largement dominé par les installations privées : 55,3 % chez les particuliers et 38,1 % dans les entreprises.

 

Ainsi, la France compte aujourd’hui près de 2,5 millions de points de recharge, répartis entre : 

 

  • les domiciles (1,4 million), 

  • les entreprises (environ 1 million),

  • les espaces publics (168 000 bornes accessibles à tous).

 

Et bien qu’il semble faible, c’est bien ce dernier chiffre qui impressionne, puisqu’il a doublé depuis début 2023 et triplé depuis 2022 ! L’ambition nationale est claire : 400 000 bornes publiques d’ici 2030, dont 50 000 en recharge rapide.

 

Les chiffres de l’évolution du parc électrique français pour l’avenir

 

En France, l’avenir de l’électrique s’écrit avec une volonté claire : accélérer la transition tout en rendant la mobilité plus simple, plus propre… et plus accessible. À l’horizon 2030 puis 2035, les ambitions sont posées.

 

Une feuille de route bien remplie

 

Le gouvernement a fixé un cap : 7 millions de points de recharge d’ici 2030, dont 400 000 accessibles au public, avec une part croissante de recharge rapide. Mais ce plan ne repose pas que sur le déploiement des bornes. Il intègre aussi toute une série d’actions concrètes liées à l’électromobilité, afin d’améliorer l’expérience des conducteurs de véhicules électriques.

 

Parmi les priorités : donner accès à des données fiables, en temps réel, sur : 

 

  • la localisation, 

  • la disponibilité,

  • le tarif des bornes grâce à une plateforme en open data. 

 

Ce dispositif sera renforcé dès fin 2025, avec un contrôle régulier des données dès 2026.

 

Le gouvernement souhaite aussi faciliter la vie des usagers en leur permettant de : 

 

  • simuler le coût d’une recharge avant même de brancher leur véhicule, 

  • accélérer le raccordement en copropriété, 

  • favoriser les heures creuses ou solaires avec des tarifs préférentiels.

 

Autre chantier en cours : le développement du pilotage intelligent de la recharge

 

Le saviez-vous ? Aujourd’hui, près des deux tiers des conducteurs ne pilotent pas encore leurs recharges, alors que 70 à 85 % de l’énergie pourrait l’être. 

 

Des offres à prix fixes sur le long terme, pensées pour les utilisateurs engagés, sont également à l’étude, tout comme la mise en place d’un cadre favorable à la technologie V2G, permettant aux véhicules de restituer de l’électricité au réseau.

 

De nouveaux modèles pour un parc plus vert

 

Les modèles électriques, il y en a de plus en plus… et pour tous les goûts ! En 2024, les constructeurs ont clairement mis les bouchées doubles : plus de choix, des prix qui deviennent plus accessibles et des autonomies bien plus confortables qu’il y a quelques années. Même les utilitaires s’y mettent sérieusement, avec une hausse de plus de 120 % en un an !

 

Il faut dire que l’échéance approche : à partir de 2035, fini les voitures thermiques neuves en Europe. D’ici là, l’objectif est simple : que toutes les nouvelles voitures vendues soient électriques. Pour y parvenir, la France mise sur plusieurs leviers : bonus écologique (même s’il a été un peu réduit), aides ciblées, fiscalité avantageuse… mais aussi un réseau de recharge qui s’étend à grande vitesse.

 

Évidemment, tout n’est pas encore parfait. Le prix d’achat reste un frein pour beaucoup et certaines bornes peuvent encore manquer de fiabilité. Mais les choses avancent ! Et si la dynamique actuelle se poursuit, les objectifs fixés pour 2030 et 2035 ne sont plus si loin.

 

Voiture électrique : combien ça coûte vraiment ?

 

En 2025, les prix des voitures électriques s’adaptent davantage à tous les Français. Par exemple, pour une citadine comme la Renault 5 E-Tech, comptez autour de 25 000 €. Du côté des compactes, la MG4 débute à 29 990 € et la Tesla Model 3 reste compétitive à 39 990 €. Pour un SUV familial, le Peugeot e-3008 commence à 44 990 €, quand le BMW iX2 démarre à 59 200 €. Bref, certains modèles restent assez chers, quand d’autres s’adaptent à de plus petits budgets. Une bonne nouvelle !

 

Toutefois, au-delà du prix d’achat, c’est à l’usage que l’électrique marque de plus en plus de points. Avec 15 000 km par an, vous pouvez économiser jusqu’à 1 200 € sur le carburant et 30 % sur l’entretien !

 

Les chiffres du parc électrique en France en 2025… En bref

 

La voiture électrique continue de tracer sa route en France, portée par des politiques publiques ambitieuses et une offre qui s’élargit. En 2024, plus d’un véhicule neuf sur six vendu était 100 % électrique. Et la dynamique ne faiblit pas ! Selon l’Insee, en janvier-février 2025, 12 % des ménages déclaraient vouloir acheter un véhicule électrique dans l’année.

 

Alors non, tout le monde ne passera pas à l’électrique demain matin… mais de plus en plus d’automobilistes s’y intéressent. L’envie est là, les freins tombent peu à peu et le chemin est tracé ! L’électrique devient définitivement une nouvelle façon de rouler, plus simple, plus propre et surtout… de plus en plus accessible.


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