Gaz naturel

Après la chute fin août, les prix du gaz sont relativement stables évoluant dans la fourchette 170-200 euros/MWh.

 

Malgré des températures basses en septembre entraînant une consommation plus importante et des flux russes pratiquement inexistants, les acteurs restent donc plutôt optimistes. La sécurité gazière devrait être assurée à l'hiver, si les cargos de LNG continuent d’arriver sur les côtes françaises et que la consommation industrielle marque le pas.    

 

Electricité 


 

Les prix de l'électricité continuent comme le gaz d’évoluer en zig-zag dans le tunnel 530-600 euros/MWh. 

 

RTE a annoncé durant la présentation de son rapport sur l’équilibre à l’hiver 2022-2023, que les prix de marché à terme étaient décorrélées des fondamentaux de marché. Il a aussi présenté des scénarios plus optimistes qu’anticipés, à températures normales et si EDF respecte plus ou moins son planning de redémarrage des réacteurs, le risque d'occurrence de coupure est relativement faible. Toutefois, ces annonces n’ont pas eu d’effet notable sur le niveau du marché. Celui-ci est par contre plus réactif aux annonces d’EDF, comme le retard d’un mois du démarrage de la centrale de Bugey (880 MW).

 

Côté réglementaires, la situation reste floue même si le gouvernement multiplie les communications. La hausse du TRV 2023 devrait être limitée à 15%, via une extension du bouclier tarifaire. Pour les entreprises par contre les mesures se font attendre, le plafond de l’ARENH n’a toujours pas été relevé de 20 TWh. Une intervention directe sur le niveau des marchés de gros (à l’espagnole) est possible mais improbable car peu applicable en France.