Gaz naturel

La tendance reste atone en ce début d’octobre, après une remontée fin septembre, les prix sont stables ces derniers jours. Les stockages européens de gaz sont pleins, les flux de gaz russes insignifiants, tout se jouera en fonction de la température de cet hiver.

 

Les perspectives de prix pour l’hiver 2023-2024 sont très incertaines et de forts mouvements peuvent avoir lieu sur ces échéances. En effet, l’Europe a bénéficié au T1 et T2 2022 de flux russes importants qui ne seront pas là l’année prochaine, les stockages de gaz seront donc très difficiles à reconstituer. 

 

Les explosions qui ont rendu inopérants les gazoducs NS1 et NS2 pour plusieurs années confirment définitivement que l’Europe devra désormais se passer de gaz russe. Fait qui n’a pas surpris les acteurs mais qui aura des répercussions sur le long terme.  

 

  

 

Electricité 

 


L'électricité a été relativement baissière sur les échéances calendaires mais se maintient au-dessus des 500 euros/MWh sur 2022.

 

Les acteurs restent par contre très attentifs aux redémarrages des réacteurs d'EDF qui sont pour l'instant en retard sur leur planning de  6GW. 

 

Ils sont aussi attentifs aux évolutions de la réglementation. La CE a décidé le 30 septembre d’instaurer un plafond de revenus pour les producteurs d’électricité (hors centrales gaz et anthracite) de 180 Euros/MWh. La différence entre le prix de marché et 180 euros devra être rétrocédée aux gouvernements afin de financer des mesures permettant d’alléger l'impact de la hausse des factures d’énergie pour les particuliers et les entreprises.  Cette intervention ne devrait cependant pas avoir d’impact sur le prix de marché.

 

Des discussions continuent cependant sur la mise en place d’un plafond de prix sur le gaz consommé par les centrales à gaz ce qui aurait un effet à la baisse sur les prix spot.