Tendances gaz naturel

 

Les prix PEG du gaz suivent leur baisse commencée au début du mois de septembre, avec son prix le plus bas à 34,25 €/MWh le 19 septembre. Attention cependant, ce prix bas ne reflète pas le marché actuel. (Voir slide suivante). Dès le 20 septembre, le prix augmente légèrement pour s’établir à 36,25 €/MWh le 23 septembre.

 

Jeudi 19 septembre, une fausse information annonçant que l'Azerbaïdjan livrerait du gaz à l’Europe via l’Ukraine a provoqué une chute des prix du gaz en Europe. Après le démenti de cette actualité, les prix ont légèrement augmenté à 34,35 €/MWh, permettant aux traders de réaliser des profits rapides. Le marché a vivement réagi, illustrant l'impact des rumeurs et des corrections sur les prix de l'énergie. 

 

Le prix du gaz du contrat TTF a atteint son plus bas niveau en huit semaines, après une baisse de 9 %, à 32,04 €/MWh. Cette information a été rapidement corrigée, car l'Ukraine ne mène actuellement aucune négociation de ce type. Un accord de livraison pourrait cependant être envisagé, bien qu'il n'impliquerait probablement pas du gaz azerbaïdjanais. La Russie, quant à elle, devrait encore injecter 14 milliards de mètres cubes de gaz dans les pipelines ukrainiens cette année. 

 

 

Tendances électricité 

 

Les prix de l’électricité sur l’EEX ont suivi exactement la courbe de ceux du gaz, avec une plus forte baisse, à 67,11 €/MWh, le 19 septembre, suite à la fausse information. Ils remontent légèrement à 69,07 €/MWh le 23 septembre.

 

En 2023, le parc nucléaire français a enregistré 399 jours d’arrêt non planifiés. Cela représente une hausse de 43 % par rapport à l’année précédente, selon le World Nuclear Industry Status Report. C’est le chiffre le plus élevé depuis 2019. Bien que les arrêts forcés aient augmenté, le nombre total de jours d'arrêt, incluant les arrêts planifiés, a diminué de 17 % pour atteindre 7 103 jours

 

La production nucléaire française a bondi de 15 % à 320,4 TWh, après une chute en 2022 à cause de la corrosion sous contrainte. Toutefois, ce chiffre reste en dessous de la moyenne de 2015-2019. EDF prévoit d’atteindre une production annuelle de 340 à 360 TWh en 2024, mais ne compte pas atteindre 400 TWh avant 2030. Les retards dans les visites décennales pour évaluer la prolongation des réacteurs suscitent des préoccupations de sécurité, avec des travaux prenant en moyenne 71 jours de plus que prévu.

 

 

 

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