Tendances gaz naturel

 

Les prix PEG du gaz sur l’EEX observent une nouvelle baisse, passant de 37,71 €/MWh le 3 juin à 36,44 €/MWh le 10 juin. On retrouve presque les prix du début du mois de mai. Cependant, la facture de gaz des Français augmentera de 11,7 % en moyenne à partir du 1er juillet, en raison de la hausse des coûts d'acheminement, portant la facture annuelle moyenne à 1 184 € contre 1 060 € en juin.

 

La victoire de l'extrême droite aux élections européennes ne menacerait pas la transition énergétique de l'UE d'ici à 2030, selon E3G. La législation actuelle sur les marchés de l'électricité, du gaz renouvelable et du carbone est déjà adoptée et dépend maintenant de la mise en œuvre par les gouvernements nationaux. Les États membres devraient soumettre leurs plans nationaux d'énergie et de climat d'ici fin juin pour atteindre les objectifs de 2030 : réduire les émissions de 55 % par rapport à 1990, augmenter les énergies renouvelables à 42,5 %, et diminuer la consommation d'énergie de 11,7 %.

 

Le Parlement européen ne peut pas revenir sur ces lois, mais peut influencer le budget de l'UE pour soutenir les politiques nationales. Les groupes politiques dominants devraient conserver leurs positions, et le Parlement élira le prochain président de la Commission européenne, qui proposera début 2025 un objectif de réduction des émissions pour 2040.

 

 

Tendances électricité 

 

Les prix de l’électricité sur l’EEX baissent plus fortement que ceux du gaz. Ils passent de 82,24 €/MWh le 3 juin à 73,61  €/MWh le 10 juin. Cette baisse s’explique par une exportation en hausse de l’électricité et une meilleure production nucléaire et en provenance du renouvelable.

 

En mai, la France a exporté 9,2 TWh d'électricité, atteignant son plus haut niveau mensuel depuis 2012. Cette augmentation des exportations est due à une hausse de la production nucléaire, solaire et hydroélectrique, couplée à une demande intérieure faible. 

 

La production nucléaire a augmenté de 10,5 % par rapport à l'année précédente, atteignant 27,7 TWh, grâce à une disponibilité accrue des réacteurs. La production hydroélectrique a bondi de 44 %, atteignant 7,3 TWh, tandis que la production éolienne a diminué de 25 %, à 2,6 TWh. La production solaire est restée stable à 2,4 TWh, avec un record de près de 15 GW atteint en mai. 

 

Les échanges d'électricité avec les pays voisins ont presque triplé, atteignant 31,8 TWh de janvier à mai, malgré des restrictions temporaires. Les analystes estiment que cette tendance se poursuivra grâce aux importantes réserves d'eau et de neige.

 

 

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