Gaz naturel

 

 

Depuis le début du mois, le prix du gaz a suivi une tendance généralement baissière. Les flux de gaz russes n’ont pas été affectés par les sanctions et demeurent plus élevés qu’avant l’invasion de l’Ukraine. De plus, les prix élevés, par rapport au JKM (prix asiatique, attirent des cargos de LNG sur nos côtes.

 

Mais la situation reste tendue, les prix ont nettement remonté depuis le 23 mars après que Vladimir Poutine ait annoncé que les pays «inamicaux » devraient payer leur gaz en roubles. Cette déclaration n’a pas été suivie d’effet immédiat, mais Vladimir Poutine a menacé le 31 mars de couper le gaz aux pays ne payant pas en roubles. S’il met cette menace à exécution, cela remet en cause les contrats liant la Russie et l’Europe. 

 

L’Europe tente de s’organiser face à la crise et de réduire sa dépendance au gaz russe pour l’hiver prochain. Les règles de remplissage minimum des stockages gaz sont en train d’être instaurées et diverses initiatives sont attendues afin de diversifier ou diminuer la consommation de gaz européenne.    

 

Electricité  

Outre l’effet gaz, les prix de l’électricité en France restent à des niveaux élevés en particulier à l’hiver prochain. Des craintes sur l’équilibre offre-demande se font déjà sentir, la disponibilité des centrales nucléaires étant très basse. 

 

Le fonctionnement des centrales à charbon encore existantes, qui aurait dû être fermées en 2022, devrait être de nouveau prolongé par le gouvernement face à ce manque de capacité.