Gaz naturel

 

Les prix du gaz ont continué leur hausse mais elle a toutefois été limitée sur les contrats calendaires. Les températures restent fraîches en Europe et les centrales gaz ont fonctionné à plein régime ces dernières semaines, la production éolienne ayant été particulièrement basse. La demande de gaz a donc soutenu la hausse des prix sur les contrats court-terme.

 

A plus long-terme, les perspectives incertaines sur l’achèvement de Nord Stream II et les manœuvres russes en Ukraine inquiètent les acteurs.

 

Electricité

Nouvelle semaine et nouveau record pour les prix du carbone qui dépassent les 46 euros/t. Dans leur sillage les prix calendaires français ont atteint leur plus haut depuis 2 ans, le CAL 2022 avoisinant les 59 euros/MWh. Il est à noter que les prix allemands ont dépassé les prix français, chose qui n’était pas arrivée depuis longtemps.

 

Cet affolement des prix du carbone peut en partie s'expliquer par l’existence d’une deadline pour les acteurs au 30 avril afin de remplir leurs obligations au titre de 2020. Tous les acteurs obligés doivent à cette date détenir dans leur registre un volume suffisant de quotas pour couvrir leurs obligations. Est-ce que les prix des quotas carbone, et donc de l'électricité, redescendront en mai ? Cela divise les experts.