Gaz naturel

Les prix du gaz naturel ont connu une baisse pendant plusieurs semaines, mais ont brusquement augmenté à partir du 6 juin. Cette hausse est due à une série d'événements qui ont suscité des inquiétudes parmi les acteurs du marché. Cependant, ces inquiétudes semblent en partie infondées car les prix ont récemment commencé à baisser à nouveau, le vendredi 16.

 

Il est prévu que la prolongation de la maintenance de certains gisements gaziers norvégiens réduise les flux de gaz provenant de ce pays cet été. De plus, le gouvernement néerlandais a annoncé la possible fermeture du gisement de Groningue en octobre prochain, qui produit actuellement 2,8 milliards de mètres cubes de gaz par an. Toutefois, aucune décision définitive n'a encore été prise concernant cette fermeture, bien qu'elle ait été initialement repoussée en raison de la crise énergétique.

En ce qui concerne la demande, les météorologistes prévoient un été particulièrement chaud et sec, ce qui entraînerait une augmentation de la consommation d'énergie, y compris de gaz. De plus, la consommation de gaz asiatique semble augmenter légèrement, ce qui pourrait intensifier la concurrence pour les cargos de gaz naturel liquéfié (GNL).
 

Électricité

 

Les prix de l'électricité ont suivi les mouvements du gaz, ils se redirigent eux aussi à la baisse depuis vendredi dernier.

 

Le mouvement à la hausse a été amplifié par de potentiels risques liés aux fortes chaleurs et à la sécheresse cet été. En effet, la production hydraulique, bonne jusqu'alors, pourrait diminuer.  Certaines centrales nucléaires pourraient aussi se voir dans l’obligation de réduire leur production si la température des fleuves devient trop élevée.

 

A lire cette semaine: 

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