Gaz naturel

L’accalmie aura été de courte durée, après une baisse jusqu’au 13 janvier, les prix du gaz sont repartis rapidement à la hausse.

 

Les tensions renforcées entre les US et la Russie, suite aux déploiements militaires russes à la frontière de l’Ukraine, laissent envisager le pire pour les importations de gaz. Ce qui inquiète les acteurs du marché et impacte fortement le prix.

 

En cas d’invasion de l’Ukraine, les USA ont déjà annoncé qu’ils répliqueront par des sanctions économiques dures envers la Russie, notamment une suspension du service de confirmation bancaire SWIFT (utilisé par toutes les banques dans le monde). De telles sanctions auraient des répercussions lourdes sur l’approvisionnement en gaz européen puisqu’il deviendrait difficile d’effectuer des transactions avec la Russie. 

 

Electricité  

L’électricité a suivi le prix du gaz et dans une moindre mesure celui du carbone. 

 

Le prix du carbone a été cette semaine influencé par les marchés d’actions, qui ont plongé en début de semaine dernière puis ont remonté à partir de mercredi. Ce qui démontre une forte financiarisation de cet actif (forte présence d’acteurs financiers : banques, hedge funds, etc.).

 

La faible disponibilité des réacteurs nucléaires et les craintes de nouveaux arrêts de réacteurs jouent aussi bien sûr un rôle important dans la pression à la hausse des prix.