Tendances gaz naturel

 

Les prix PEG du gaz sur l’EEX commencent enfin une légère descente. Après un pic à 39,30 €/MWh le 14 octobre, ils redescendent à 37,93 €/MWh le 18 octobre. (compléter avec chiffres du jour). Ce début de semaine, le prix remonte légèrement à 38,61 €/MWh pour le 21 octobre.

 

La crise au Moyen-Orient bouleverse l'approvisionnement énergétique mondial. Le conflit qui perdure dans cette région menace sérieusement l'approvisionnement mondial en pétrole et gaz, en particulier à cause des tensions autour du détroit d'Ormuz, un point de passage stratégique. Selon l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), environ 20 % de l'approvisionnement mondial transite par cette zone. Bien que la hausse de la capacité de production de GNL d'ici à 2030 pourrait atténuer les perturbations, une surcapacité pourrait entraîner une baisse des prix. 

 

Cette situation entraînerait une baisse des coûts pour les consommateurs, mais elle met également en lumière le besoin d'intégrer efficacement les énergies renouvelables dans les réseaux électriques européens. Le développement des infrastructures réseau est donc important pour compenser la diminution des combustibles fossiles, avec l'objectif de réduire la dépendance aux importations de ces combustibles et de stabiliser les prix à long terme.

 


 

Tendances électricité 

 

Côté électricité, la baisse des prix sur l’EEX est d’autant plus marquée. Ils passent de 77,04 €/MWh le 14 octobre, à 71,52 €/MWh le 18 octobre, soit une chute de 5,52 €/MWh en une semaine. Ce début de semaine, le prix remonte légèrement à 72,02 €/MWh pour le 21 octobre.

 

La commission parlementaire supprime la taxe post-Arenh sur la vente d’électricité nucléaire. Cette suppression doit encore être approuvée lors du vote final du projet de loi de finances pour 2025. La taxe avait été négociée entre EDF et l’État, visant à redistribuer les recettes générées par la vente d’électricité nucléaire au-dessus de certains seuils (78-80 €/MWh et 110 €/MWh) aux consommateurs. 

 

Cependant, la baisse des prix de gros de l'électricité pour 2026 en dessous de 70 €/MWh a rendu la taxe difficile à justifier. Les concurrents d'EDF ainsi que les grandes entreprises consommatrices d’énergie critiquent cette mesure, la jugeant « ingérable ». De plus, le gouvernement a pressé EDF de proposer des prix plus attractifs aux industriels électro-intensifs, ce qui a intensifié les discussions autour des contrats à long terme pour l’énergie nucléaire.


 

 

À lire cette semaine : L'impact environnemental de l'achat groupé d'énergie