Tendances gaz naturel

 

Les prix PEG du gaz sur l’EEX fluctuent fortement. Alors qu’après un pique à 39,49 €/MWh le 4 octobre, le prix redescendait à 37,45 €/MWh le 9 octobre, il remonte à 38,91 €/MWh le 10 octobre. La hausse continue avec un prix à 39,90 €/MWh pour ce 14 octobre.

 

TotalEnergies et Equinor envisagent d’investir dans des centrales électriques à gaz en Allemagne, essentielles à la transition énergétique du pays. TotalEnergies, qui possède déjà des capacités aux États-Unis et au Royaume-Uni, n’a actuellement pas de centrales à gaz en Allemagne, mais y est active dans l’éolien en mer. Stéphane Michel, responsable de la branche gaz et énergies renouvelables, a récemment exprimé l’intérêt de l’entreprise pour inclure des centrales à gaz dans son portefeuille.

De son côté, Equinor, un acteur énergétique norvégien, suit de près le développement des centrales à cycle combiné gaz en Allemagne et pourrait aussi se positionner. D’autres acteurs du secteur, comme OMV, n’excluent pas non plus des investissements similaires. L’Allemagne estime avoir besoin de 10 GW de centrales à gaz fonctionnant à l’hydrogène pour compléter ses énergies renouvelables intermittentes. Un appel d’offres est prévu en 2025 pour encourager ces projets.



 

Tendances électricité 

 

La courbe des prix de l’électricité sur l’EEX est plus constante, en hausse. Après un passage à 72,53 €/MWh le 4 octobre, puis une baisse à 71,57 €/MWh le 8 octobre, les prix grimpent à 75,09 €/MWh le 11 octobre. La progression se poursuit avec un prix de 77,04 €/MWh pour ce 14 octobre.

 

Les ministres de l’Énergie de l’Union européenne se réuniront à Luxembourg pour discuter de la divergence des prix de l’électricité dans la région. La Grèce et d'autres pays d'Europe du Sud-Est, qui ont subi des hausses de prix dépassant les 400 €/MWh cet été, réclament une action urgente pour stabiliser les prix de l’électricité. Si des mesures ne sont pas prises, ces hausses pourraient entraîner une perte de compétitivité pour ces pays, affectant l'industrie locale et provoquant une augmentation des coûts pour les consommateurs. 

 

La présidence hongroise insiste sur des solutions à court terme avant l’hiver, car l'inaction pourrait provoquer des pénuries d’électricité ou des coupures temporaires en cas de pics de consommation. Le manque d’infrastructures transfrontalières limite l'importation d'énergie excédentaire d'autres régions, aggravant les hausses de prix et les risques de déséquilibre entre offre et demande. Si les interconnexions ne sont pas améliorées, cela pourrait également retarder la transition vers des énergies renouvelables.

 


 

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