Tendances gaz naturel

 

La semaine dernière, le prix PEG du gaz sur l’EEX était en légère hausse. Après une baisse entre le 26 mai (34,92 €/MWh) et le 30 mai (32,41 €/MWh), le prix remonte à 33,57 €/MWh le 3 juin. La hausse se poursuit jusqu’au 6 juin, à 33,88 €/MWh. Puis, la semaine débute en légère baisse à 33,54 €/MWh lundi 9 juin.

 

TotalEnergies devant la justice pour greenwashing

 

Le 23 octobre prochain, le tribunal de Paris rendra sa décision dans le procès intenté contre TotalEnergies pour écoblanchiment. Les associations Les Amis de la Terre, Greenpeace France et Notre Affaire à Tous reprochent à la major d’avoir induit les consommateurs en erreur lors de son rebranding en 2021. En cause : une communication jugée trompeuse présentant le groupe comme un acteur clé de la transition énergétique, malgré des investissements massifs dans les énergies fossiles. 

 

Le gaz naturel, notamment, a été promu comme énergie de transition et complément indispensable des renouvelables. TotalEnergies se défend en invoquant son objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. L’entreprise rappelle ses 5 milliards d’euros investis dans les renouvelables en 2023. Ce procès, une première en France pour une entreprise pétro-gazière, pourrait créer un précédent dans l'encadrement du greenwashing et influer sur la manière dont les majors communiquent à l’avenir.

 



 

Tendances électricité 


 

Les prix de l’électricité sont en hausse depuis la fin du mois de mai, qui se clôturait à 60,44 €/MWh le 30. Depuis, le prix ne fait qu’augmenter, pour atteindre les 63,34 €/MWh le 6 juin. Comme pour le gaz, cette semaine débute avec un prix légèrement à la baisse, à 63,23 €/MWh le 9 juin.

 

Un été chaud pourrait faire flamber les prix de l’électricité

 

L’Europe se prépare à un été chaud et sec, avec des températures pouvant atteindre 40 °C dans certaines régions. Ces conditions pourraient affecter la production d’électricité, notamment nucléaire et hydroélectrique, et provoquer une envolée des prix. Les centrales nucléaires françaises pourraient être contraintes de réduire leur production si la température ou le débit des rivières dépasse certains seuils, comme ce fut le cas en 2022. Les centrales en circuit ouvert sont particulièrement vulnérables, car elles rejettent l’eau de refroidissement directement dans les fleuves.

 

La production hydroélectrique est également sous pression. Le manque de précipitations depuis le début de l’année a déjà entraîné une baisse de près de 19 % par rapport à 2024. L’Espagne, l’Italie et les Balkans ont été particulièrement touchés. Face à ces tensions, les analystes prévoient une forte volatilité des prix cet été, avec un risque de records à la hausse en période de pointe, mais aussi de prix négatifs en journée à cause des excédents solaires. La flexibilité du réseau électrique européen sera mise à l’épreuve.

 

 

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