Tendances gaz naturel

 

Les prix PEG du gaz sur l’EEX restent relativement stables en ce début de mois de février 2025. Le prix fait des allers-retours entre les 37 €/MWh et les 39 €/MWh depuis un mois. En ce début février, le prix passe la barre des 40 €/MWh, non atteinte depuis plus d’un mois, avec 40,31 €/MWh pour le 3 février.

La Commission européenne veut faire baisser les prix de l’énergie pour l’industrie afin d’améliorer la compétitivité de l’UE. 

Si ces coûts restent trop élevés, les entreprises risquent de délocaliser leur production vers des régions où l’énergie est moins chère, comme les États-Unis ou la Chine, entraînant des pertes d’emplois et un affaiblissement du tissu industriel européen. Le plan de la Commission prévoit d’intégrer davantage les marchés de l’énergie des Vingt-Sept pour réduire les disparités de prix et éviter des tensions sur certains réseaux nationaux. Il cherche aussi à sécuriser les PPA pour garantir aux industriels un approvisionnement stable à long terme et éviter qu’ils ne subissent de plein fouet la volatilité des marchés.  

Enfin, la Commission veut renforcer les infrastructures pour éviter que les capacités renouvelables ne soient sous-exploitées faute de réseau adapté, un risque qui pourrait freiner la transition énergétique tout en maintenant une dépendance aux énergies fossiles.

 

 

Tendances électricité 

 

Après une descente des prix de l’électricité sur l’EEX à 65,65 €/MWh le 27 janvier, les prix repartent à la hausse pour le début du mois de février. Cette augmentation s’explique par la chute soudaine des températures en Europe et une production éolienne faible. Pour le 3 février, le prix de l’électricité est de 69,21 €/MWh.


 

Les prix de l'électricité flambent à l'approche d'une vague de froid. Le contrat français pour le prix de l’électricité du mois suivant sur l’EEX a atteint 126,35 €/MWh, un record depuis 15 mois, sous l'effet conjugué d'une chute des températures et d'une production éolienne inférieure aux normales. Les traders anticipent une hausse supplémentaire de 7 à 12 €/MWh, l'incertitude météo faisant grimper les prix.  

 

En parallèle, l'arrêt imprévu du réacteur nucléaire Cattenom 3 (1,3 GW) jusqu'au 16 février limite l'offre et alimente cette tension. L'Allemagne, confrontée aux mêmes contraintes, voit aussi son marché s'envoler, à 133,20 €/MWh. Résultat : un effet domino sur toute la région, amplifié par la hausse des prix du gaz. Une situation qui rappelle à quel point le mix énergétique européen reste vulnérable aux aléas climatiques et techniques.

 

 

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