Tendances gaz naturel

 

Depuis la semaine précédente, les prix PEG du gaz sur l’EEX sont plutôt stables. Ils restent cependant autour des 40 € et ne semblent pas retrouver leur niveau du mois de juillet. Pour ce début du mois de septembre, le prix du gaz se stabilise à 39,67 €/MWh.

 

Le 30 août, les prix du GNL ont atteint leur plus haut niveau depuis neuf mois, atteignant les 39,24 €/MWh, selon Spark Commodities. Ce prix suit celui du TTF néerlandais, qui s’élève à 39,82 €/MWh pour la même date. Les risques d’approvisionnement liés au conflit russo-ukrainien, ainsi que les travaux de maintenance sur les infrastructures gazières en Norvège, sont toujours les principales causes de la hausse de ces prix européens du gaz.

 

Ces dernières semaines, les combats se sont en effet intensifiés en Ukraine, maintenant une inquiétude d’interruption possible des flux de gaz russe via l’Ukraine. De même, les travaux norvégiens pourraient être prolongés. La semaine dernière, les flux ont diminué de 125 Mm3/j et devraient encore baisser à 200 Mm3/j cette semaine. Depuis le début du conflit, l’Europe est devenue beaucoup plus dépendante du GNL, afin de compenser la baisse des approvisionnements en gazoduc en provenance de la Russie.

 


 

Tendances électricité 

 

À l’instar du gaz, les prix de l’électricité sur l’EEX sont stables. Le pic de 86 €/MWh du 19 août est derrière nous, avec des prix qui oscillent désormais entre les 84 €/MWh et 82 €/MWh. Les prix de l’électricité commencent le mois de septembre à 83,18 €/MWh.

 

Au deuxième trimestre 2024, la capacité solaire de la France a augmenté de 1,1 GW, pour atteindre un total de 21,4 GW. Cet ajout a été réalisé conformément aux objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) pour 2019-2028. La capacité solaire française devrait atteindre 41,2 GW d'ici à la fin 2028, l’objectif initial étant 35,1 - 44 GW. D’un autre côté, la production solaire entre avril et juin 2024 a diminué de 0,2 TWh par rapport à la même période en 2023, atteignant 7,5 TWh.

 

Pour l’éolien terrestre, le bilan est plus négatif. Sa capacité est de 22,7 GW installés en 2023, contre un objectif de 24,1 GW. La France souhaite atteindre les 33,2 - 34,7 GW d'ici à 2028 en installant 580 MW chaque trimestre. L’éolien en mer, lui, n’a vu aucune mise en service au deuxième trimestre. Actuellement, 1,5 GW sont opérationnels sur un objectif de 18 GW d'ici à 2035.

 



 

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Yann Gudin

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