Tendances gaz naturel

 

Le prix PEG du gaz sur l’EEX entame une nouvelle baisse. Après une hausse constante et faible, la courbe des prix chute, passant de 34,39 €/MWh le 28 mai à 33,41 €/MWh le lendemain. Le prix continue ensuite de descendre avec 32,41 €/MWh le 30 mai, mais remonte légèrement le 2 juin à 32,95 €/MWh.

 

Une bonne nouvelle pour les factures de gaz des ménages

 

C’est une annonce qui devrait soulager de nombreux foyers : depuis le 1er juin, le tarif repère du gaz a baissé de 5,3 %, selon la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Cette diminution intervient dans un contexte d’accalmie sur les marchés de l’énergie, représente une économie moyenne de 70 euros par an pour une consommation standard (11 500 kWh). Elle concerne les ménages encore indexés sur ce tarif, qui sert de référence aux fournisseurs alternatifs depuis la fin des tarifs réglementés.

 

La baisse reflète des conditions de marché plus favorables, mais reste à surveiller, car la volatilité demeure. Attention cependant, une hausse des tarifs d’acheminement est prévue pour juillet 2025.

 


 

Tendances électricité 

 

Le prix de l’électricité sur l’EEX semble aussi descendre plus rapidement. Bien qu’il baissait déjà depuis le début du mois de mai, cette fois, la chute est plus marquée. Entre le 28 et le 29 mai, le prix de l’électricité passe de 61,50 €/MWh à 60,65 €/MWh. Le prix augmente doucement au début du mois de juin à 61,57 €/MWh le 2.

 

Énergies renouvelables : le solaire bat des records, l’éolien au point mort

 

Le ministère de l’Énergie nous apprend qu’au premier trimestre 2025, la France a battu un record historique avec 1,4 GW de nouvelles capacités solaires installées. Ce rythme inédit dépasse légèrement le précédent record établi fin 2024. Il place le pays sur la bonne trajectoire pour atteindre les 5,5 GW annuels fixés dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). Fin mars, la capacité solaire atteignait 25,9 GW, avec près de 34 GW de projets en file d’attente.

 

En revanche, l’éolien terrestre patine : seuls 74 MW ont été raccordés entre janvier et mars, loin de l’objectif annuel de 1,5 GW. Le cumul atteint désormais 23,3 GW. Aucune avancée côté éolien en mer. Malgré un potentiel élevé, le secteur attend toujours un réel coup d’accélérateur. Le solaire semble donc tirer son épingle du jeu, pendant que l’éolien attend un second souffle pour rattraper ses objectifs 2030.

 


 

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Yann GUDIN

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