À partir du 1er juillet 2025, ça va bouger du côté des subventions des véhicules électriques ! Le bonus écologique, qui soutenait l'achat de ces voitures, va en effet disparaître pour laisser place à un tout nouveau système. Le gouvernement, confronté à une situation budgétaire délicate, a décidé de ne plus financer directement l'achat de véhicules électriques. À la place, un système un peu particulier va entrer en jeu : les certificats d’économies d’énergie (CEE), financés par les fournisseurs d’énergie et les vendeurs de carburants. Une réforme qui risque de bousculer les habitudes et de susciter de nombreuses questions. Place des Énergies fait le point !

 

La France, mauvaise élève en gestion financière ?

 

La France aurait-elle des leçons à apprendre en matière de gestion financière ? Force est de constater qu’elle se place parmi les pays les plus mal gérés d’Europe d’un point de vue financier. 

 

Tandis que des nations comme l’Espagne, la Grèce ou l’Italie ont fait des efforts pour rééquilibrer leurs finances, la France peine en effet à sortir de ses vieilles habitudes. Les gouvernements successifs n’ont toujours pas réussi à réduire les dépenses publiques, qui restent parmi les plus élevées au monde. 

 

Résultat : pour combler les déficits, on augmente sans cesse les taxes et les impôts ! Nous l’avons bien vu ces dernières années : les prélèvements obligatoires ont atteint des niveaux records, mais ça ne change rien. Le pays continue à accumuler les dettes. Et, bien sûr, la transition vers les véhicules électriques, financée par de nouveaux systèmes détournés, n’échappe pas à cette logique !

 

Subventions des véhicules électriques : les CEE entrent en jeu

 

Le 1er juillet 2025 marquera un tournant pour les subventions à l'achat de véhicules électriques en France. Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) font leur entrée en scène ! Déjà utilisés dans le secteur de la rénovation énergétique, ils seront désormais mobilisés pour financer une partie du bonus écologique

 

Le principe est simple : les fournisseurs d'énergie comme EDF, Engie, Total Énergies et d'autres devront financer une partie du bonus écologique via ces CEE. En échange, ils remplissent leurs obligations réglementaires d’économies d'énergie. Cela permet d’élargir la base de financement sans dépendre uniquement du budget public. Le mécanisme s'inspire du modèle "pollueur-payeur". Il vise à rendre la transition énergétique plus vertueuse, en impliquant davantage d'acteurs privés.

 

La modification du bonus écologique va-t-elle engendrer une hausse des prix de l’énergie ?

 

La réforme du bonus écologique soulève inévitablement des questions. Quel sera son impact sur le pouvoir d’achat des ménages ? Les prix de l’électricité et des carburants, qui ont déjà subi de fortes hausses ces dernières années, inquiètent particulièrement. Pourquoi de telles questions sont-elles soulevées ? C’est simple : dorénavant, le financement du bonus écologique sera assuré par les fournisseurs d’énergie via les CEE. Forcément, les Français se disent qu’ils risquent encore de passer à la caisse !

 

Les fournisseurs pourraient en effet être tentés d’ajuster leurs tarifs en fonction de : 

 

  • cette nouvelle charge financière, 

  • la concurrence,

  • la régulation des prix.

 

Si l’objectif officiel de l’État est de maintenir un soutien à la transition énergétique sans augmenter le déficit public, les ménages doivent ainsi rester attentifs aux éventuels ajustements des prix de l’énergie dans les mois à venir. Pour l’instant, aucune hausse automatique des tarifs n’a été annoncée : à surveiller !

 

Changement des subventions des véhicules électriques au 1ᵉʳ juillet 2025 : en bref

 

Voilà, à partir du 1er juillet 2025, une page se tourne pour le bonus écologique ! Le financement du dispositif, désormais pris en charge par les fournisseurs d’énergie via les CEE, marque un virage important. Certains pointent du doigt l’État, voyant ce nouveau système de financement comme un nouveau tour de passe-passe. En effet, si les prix de l’énergie augmentent, ce sont les consommateurs les plus modestes qui pourraient en pâtir (ceux-là mêmes qui ne peuvent pas s’acheter ce type de véhicules, mais qui paieront quand même plus cher leur énergie…). Malgré tout, le but initial reste, semble-t-il, de favoriser la transition énergétique. Les taxes vont-elles encore augmenter ? Les prix de nos énergies quotidiennes vont-ils encore flamber ? Gardons l’œil ouvert !

 

En attendant, n’hésitez pas à anticiper pour réduire dès à présent vos charges énergétiques. Contactez nos experts en énergie pour faire un point sur vos contrats et consommations. Il existe de nombreuses façons d’optimiser vos dépenses énergétiques, et d’avoir ainsi une longueur d’avance sur d’éventuelles hausses de prix ! On en parle ensemble ?