Nucléaire : du nouveau pour l’avenir de la France
Depuis la signature du contrat de filière nucléaire pour les années 2025-2028, la France entreprend une nouvelle ère atomique prometteuse ! Ce nouvel accord, en date du 10 juin 2025, est résolument favorable au nucléaire. Bref, un joli coup de balai semble être passé sur les précédentes directives de fermeture de réacteurs. C’est officiel, la France souhaite concentrer ses efforts sur la construction de six nouveaux réacteurs EPR2 d'ici à 2038.
Et ce n'est pas tout ! Ce contrat va bien au-delà de l'expansion physique, puisqu’il engage la filière et l'État sur plusieurs fronts : la maîtrise des coûts, le renforcement des compétences, l'innovation technologique et la durabilité environnementale. Enfin, un point important et novateur reste à souligner : l'effort pour accroître la représentation féminine, encore en deçà des normes industrielles.
Pourquoi un tel réengagement du nucléaire en France ?
La réponse tient en quelques mots : préparer la France pour les décennies à venir ! Marc Ferracci, ministre de l'Industrie et de l’Énergie, explique que l’objectif est de rendre la filière plus performante, en contrôlant mieux les coûts et les délais. La démarche va encore plus loin, car le nucléaire est aussi vu comme un atout pour la compétitivité de la France, notamment en matière d’industrie et pour la transition écologique. Ainsi, avec la construction de six nouveaux réacteurs, ce n’est pas juste un pari sur l'avenir, c’est un gros coup de boost pour la France… qui veut rester leader dans ce domaine !
Que faut-il savoir sur les six nouveaux réacteurs nucléaires ?
Le programme EPR2 prévoit donc la construction de six réacteurs, répartis sur plusieurs sites : Penly, Gravelines et Bugey. Ces réacteurs de nouvelle génération devaient initialement entrer en service en 2035, mais un petit retard a été accusé. Loin d’être aussi important que le retard du réacteur de Flamanville, celui-ci reporte l’entrée en service du premier réacteur à 2038.
Et côté financement, alors ? Bonne nouvelle : l'État a déjà promis un prêt à taux préférentiel pour couvrir au moins 50 % des coûts, mais le chiffrage n’est pas encore finalisé. EDF travaille sur le budget et devrait rendre son verdict d'ici fin 2026. Affaire à suivre ! En attendant, le coût global a toutefois bien gonflé, passant de 51,7 milliards en 2022 à près de 80 milliards d’euros selon les dernières estimations.
Le nucléaire en France en 2025, en bref
Le dossier du nucléaire a connu des hauts et des bas en France, mais l’avenir semble finalement bien tourné vers cette option. Les six nouveaux réacteurs arrivent bel et bien, et le budget se précise. En parallèle, on parle aussi de mini-réacteurs, dont la mise en service est prévue pour le début des années 2030. Bref, un vrai projet de grande envergure, avec des enjeux financiers et temporels de taille !