Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a confirmé, dimanche 21 janvier 2024, une augmentation de la facture d'électricité entre 8,6 % et 9,8 % à partir du 1ᵉʳ février, respectant ainsi l'engagement du gouvernement de mettre fin progressivement au bouclier tarifaire. Cette hausse, nécessaire selon le ministre, s'inscrit dans le cadre de la sortie du "quoi qu'il en coûte" et vise à protéger les finances publiques.

 

Bruno Le Maire limite la hausse du prix de l’électricité entre 8,6 % et 9,8 %

 

La hausse des tarifs électriques, prévue pour entrer en vigueur le 1ᵉʳ février, impactera principalement deux types de contrats : 

 

  • Les tarifs heures pleines/heures creuses avec une augmentation de 9,8 % ;

  • Les tarifs de base avec une hausse de 8,6 %. 

 

Bruno Le Maire met en avant que 97 % des ménages français verront leur facture augmenter de moins de 10 %. La distinction entre les tarifs heures pleines/heures creuses et les tarifs de base permet d'apporter une transparence supplémentaire quant aux ajustements tarifaires et à leur impact sur divers segments de la population. 

 

Cette démarche s'inscrit dans une stratégie qui veut assurer une transition graduelle tout en préservant le pouvoir d'achat des ménages. Elle intervient dans un contexte où le gouvernement fait face à des pressions, notamment de la part du Rassemblement national, et à des mécontentements exprimés par les agriculteurs.


 

La fin du bouclier tarifaire et du quoi qu’il en coûte

 

La fin du bouclier tarifaire, instauré en 2021 en réponse à la crise en Ukraine, est justifiée par Bruno Le Maire. Selon lui, cette décision est impérative pour garantir les capacités d'investissement dans de nouvelles productions électriques tout en abandonnant définitivement le principe du "quoi qu'il en coûte". Il annonce également officiellement la remontée de la Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d'Électricité (TIFCE).

 

La France a en effet dépensé plus de 40 milliards d'euros pour pallier la hausse des prix de l'énergie pendant la crise inflationniste, une initiative qui, selon le Ministre, n'a pas d'équivalent dans d'autres pays. Lors de son déplacement à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) le 15 janvier, Bruno Le Maire a souligné la difficulté de cette décision, la qualifiant de "décision nécessaire".


 

Pas d’augmentation de l’électricité en août, la prochaine en 2025

 

Bruno Le Maire va plus loin en annonçant qu'aucune nouvelle augmentation ne sera mise en œuvre en 2024, offrant une année de stabilité tarifaire. D’habitude, les prix connaissent une revalorisation au moins d’août. Le tarif réglementé avait connu une augmentation de 4 % en février 2022, de 15 % en février 2023 et de 10 % en août 2023.

 

Ces chiffres reflètent une augmentation totale sur deux ans de l'ordre de 43 à 44 %. La décision de ne pas augmenter les tarifs en août 2024 sert à instaurer une pause dans ces ajustements. Elle illustre la volonté du gouvernement de temporiser les hausses de tarifs réglementés pendant cette période.


En tant que courtier en énergie pour les particuliers et les professionnels, Place des Énergies est là pour vous aider à optimiser vos contrats et à trouver des solutions adaptées à vos besoins spécifiques. Contactez dès maintenant un de nos courtiers au 09 80 80 23 80 pour découvrir comment vous pouvez bénéficier de cette période de stabilité et réaliser des économies sur vos factures d'électricité. Faisons équipe pour maximiser l'efficacité énergétique et assurer une gestion optimale de vos coûts énergétiques.