EDF : faut-il s’inquiéter du problème de corrosion ?
Trois ans après une première série de soucis, la corrosion refait parler d’elle chez EDF ! Cette fois, c’est le deuxième réacteur de la centrale de Civaux qui est concerné. L’énergéticien a confirmé la présence de corrosion sous contrainte, après deux alertes relevées la semaine précédente. Pourtant, pas de panique selon EDF : la production ne serait pas affectée et le redémarrage du réacteur est prévu pour le 30 juillet. Mais alors, que s’est-il vraiment passé à Civaux ? Que faut-il en penser ? Place des Énergies fait le point.
Des centrales nucléaires sous haute surveillance
Depuis 2022, EDF a musclé sa vigilance autour de la corrosion sous contrainte. Ce phénomène, qui avait fortement pesé sur la production nucléaire cette année-là, est désormais traqué bien plus tôt grâce à un programme dédié. Les contrôles sont accentués, les réparations plus rapides, et surtout : la prévention est renforcée dès la fabrication des soudures !
Sur les centaines de vérifications effectuées sur douze réacteurs, un seul cas a finalement été repéré pour l’instant, à Civaux 2. Ainsi, EDF affirme que tout le processus industriel a été revu depuis 2022. Résultat : un impact plus limité sur le parc. En parallèle, nous savons que le groupe poursuit des analyses en laboratoire, sans conclusions définitives à ce stade.
À retenir : depuis 2023, chaque arrêt programmé de réacteur devient une occasion d’intensifier les vérifications. Une vraie bonne nouvelle !
Fissure de corrosion sous contrainte à Civaux : pas d’inquiétude !
Le groupe EDF est formel : pas de panique à Civaux, les experts veillent au grain ! Lors des contrôles réalisés sur le réacteur n°2, deux soudures ont attiré l’attention. Verdict : de la corrosion sous contrainte sur l’une, et de la fatigue thermique sur l’autre. Mais bonne nouvelle, cette découverte prouve justement que les méthodes de détection d’EDF fonctionnent ! Après tout, il est bien normal que des installations, quelles qu’elles soient, s’usent au fil du temps. Ce qui serait inquiétant, c’est de ne pas s’en apercevoir à temps… Or, avec les nouveaux process mis en place depuis quelques années, le souci n’existe plus, nous le voyons bien !
Conclusion : zéro conséquence sur la sécurité, ni sur les prévisions de production pour 2025, rassure EDF.
Pourquoi cette fissure de corrosion fait-elle tant de bruit ?
Difficile pour EDF d’évoquer la corrosion sans raviver de mauvais souvenirs… En 2022, le mot avait fait l’effet d’une bombe. Tout avait commencé fin 2021, à Civaux justement, avec la découverte de microfissures. Par précaution, d'autres réacteurs avaient été inspectés, et les mauvaises nouvelles s’étaient enchaînées. Résultat : plus de la moitié des réacteurs à l’arrêt en pleine crise énergétique, avec des prix de l’électricité qui s’envolent sur fond de guerre en Ukraine. La production nucléaire chute, les pertes explosent : 17,9 milliards d’euros au total !
Corrosion à Civaux : que faut-il retenir ?
Ce cas isolé sur Civaux 2, parmi des centaines de soudures déjà vérifiées, confirme la solidité du dispositif de surveillance mis en place par EDF. L’analyse continue, mais jusque-là, pas de nuages inquiétants à l’horizon !
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