Gaz naturel


 

 

Depuis le 15 les prix du gaz s’orientent globalement à la baisse. Les nuages noirs qui s'accumulent sur l'approvisionnement mondial en gaz se sont en effet dissipés. Les grèves en Australie ont pris fin, seules des indisponibilités sur les champs gaziers norvégiens demeurent et expliquent un soubresaut de prix le 25.  

 

La chute des prix du gaz aura cependant un plancher car les prix européens doivent rester suffisamment élevés pour attirer des cargos de LNG vers nos côtes plutôt que vers l’Asie. Ce niveau se situerait vers les 50 euros/MWh selon les analystes.     


 

Electricité 

Tout comme le gaz, l'électricité est en baisse. 

 

Le mois de septembre a été particulièrement chaud, en effet septembre s’est terminé avec une température moyenne nationale mensuelle de plus ou moins 21,0 degrés, soit 3,8 degrés au-dessus de la normale 1991-2020. Le début octobre sera lui aussi marqué par des températures douces. Dans ce contexte, les prix spot sont restés à un niveau relativement bas (en dessous des 90 euros/MWh).  

 

Que nous réserve la météo à partir de novembre? C’est là toute la question. Même si l’équilibre offre-demande n’est pas menacé, un hiver rigoureux créerait de sérieux remous sur les marchés de l’énergie.  




 

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